Le 14 août 2019 s’ouvre l'exposition Souvenir lacustre. Les oeuvres se lient par cette image de l’eau rare qui revient en pensée, sous les surfaces plastiques, dans les marques du dessin ou les réminiscences photographiques.
Des empreintes de plantes encrées, en photographie les témoignages intimes de la surface de l'eau. Une étendue de terre craquelée au sol accueille le pas du visiteur, une grande cape de tissu infusé de limon recueille une eau opaque. Un texte, Aurafort, à propos d'une montagne, sa condition sèche, les rêves d’eau qu’elle fait.
Avec la tombée de la nuit, un film apparaît sur l’écran du préau : mouvements minces des liquides et particules du sol. Les visiteurs sont invités à découvrir les fluorescences de la nature à la lumière de torches ultraviolet.
Artistes présent.e.s
Pascale Aurignac, Elodie Boin Zanchi, Valentin Degueurce, Léo Thubin, Yoann Thubin
AURAFORT
(extrait)
« ... La nuit était venue comme une bête en chandail, la robe martiale la peau diffuse
et l’ordre de ses pas...
le faste Aurafort le ciel.
Un ciment fin neigeait sur mes épaules, bondait l’écart
du reste, sédiment, entre elles et les choses.
Sur son flanc, un crépi, restait net, allumé et son écho,
une silhouette et des trous.
Une empreinte qui s’emplit d’eau est un insigne,
le lustre bleu des allées mine
et tourne maintenant au noir... »
AURAFORT
(extrait)
« ... La terre porte d’avril au cœur une cerne noire
et le son
qui font le tour d’une eau exquise fixée dans une spélonque
et de l’ombrage de son fronton.
Opprobre de l’arbre,
s’adonnent nus dans un heurt la racine et le fer
les pairs murmures
font les souvenirs creux
du sol réveillé sec.
Sable,
la pierre léchée transpire
et son goût,
Aurafort ton coffre enfouit
le souvenir lacustre,
le miroir réservé d’une citerne muette... »
Le 14 août 2019 s’ouvre l'exposition Souvenir lacustre. Les oeuvres se lient par cette image de l’eau rare qui revient en pensée, sous les surfaces plastiques, dans les marques du dessin ou les réminiscences photographiques.
Des empreintes de plantes encrées, en photographie les témoignages intimes de la surface de l'eau. Une étendue de terre craquelée au sol accueille le pas du visiteur, une grande cape de tissu infusé de limon recueille une eau opaque. Un texte, Aurafort, à propos d'une montagne, sa condition sèche, les rêves d’eau qu’elle fait.
Avec la tombée de la nuit, un film apparaît sur l’écran du préau : mouvements minces des liquides et particules du sol. Les visiteurs sont invités à découvrir les fluorescences de la nature à la lumière de torches ultraviolet.
Artistes présent.e.s
Pascale Aurignac, Elodie Boin Zanchi, Valentin Degueurce, Léo Thubin, Yoann Thubin
AURAFORT
(extrait)
« ... La nuit était venue comme une bête en chandail, la robe martiale la peau diffuse
et l’ordre de ses pas...
le faste Aurafort le ciel.
Un ciment fin neigeait sur mes épaules, bondait l’écart
du reste, sédiment, entre elles et les choses.
Sur son flanc, un crépi, restait net, allumé et son écho,
une silhouette et des trous.
Une empreinte qui s’emplit d’eau est un insigne,
le lustre bleu des allées mine
et tourne maintenant au noir... »
AURAFORT
(extrait)
« ... La terre porte d’avril au cœur une cerne noire
et le son
qui font le tour d’une eau exquise fixée dans une spélonque
et de l’ombrage de son fronton.
Opprobre de l’arbre,
s’adonnent nus dans un heurt la racine et le fer
les pairs murmures
font les souvenirs creux
du sol réveillé sec.
Sable,
la pierre léchée transpire
et son goût,
Aurafort ton coffre enfouit
le souvenir lacustre,
le miroir réservé d’une citerne muette... »